La médecine « 5P » : le « P » de Prévention

La médecine « 5P » : le « P » de Prévention

Introduction

La médecine aujourd’hui cherche à basculer vers des prises en charge dites « 5P » : préventives, personnalisées, participatives, prédictives et ayant fait leurs preuves. Ceci est une excellente avancée qui nous donne des grands axes de directions et qui va, si correctement appliquée, améliorer les plans de soin pour les individus. Malheureusement, ces grandes idées sont souvent mal comprises ou mal employées. Comme personne n’ose s’attaquer aux méthodes utilisées, personne ne remet en question le paradigme actuel, pourtant voué, en partie, à l’échec. Peut-être que nous n’avons tout simplement pas les bonnes approches… Voyons point par point, « 5P » par « 5P », les limites actuelles.

La prévention arrive bel et bien dans notre quotidien

Depuis un certain temps maintenant nous avons compris que la meilleure façon de prendre en charge une personne est de faire de la prévention. La stratégie interventionniste qui consiste à traiter un problème déjà déclaré ne manque pas seulement d’efficacité mais passe souvent à côté de la réelle problématique. Il est facile à comprendre qu’il ne faut pas attendre d’avoir les dents qui tombent pour commencer à se les brosser.

De la même façon, il ne faut pas attendre d’avoir une maladie cardiaque pour commencer à pratiquer du sport. Bien que la notion passe plus difficilement en ce qui concerne les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) ou les Risques Psycho-Sociaux (RPS), le concept reste le même et les stratégies de traitement changent. Nous y arrivons. Lentement.

A-t-elle un vrai impact ?

Si la graine de l’idée est bien plantée, les méthodes utilisées pour l’accomplir sont encore déplorables. De nombreux dispositifs de prévention ont déjà été mis en place ces dernières décennies, et pourtant, les courbes ne semblent pas s’infléchir. Les TMS et les RPS sont installés dans notre quotidien et cela a l’air de ne plus surprendre personne, comme si aucune solution viable n’existait. Comme si ces troubles devaient partager notre quotidien. Comme s’ils étaient semblables à un jour de pluie : inéluctable. Pourquoi ? N’a-t-on pas d’experts compétents ? La prévention est-elle inefficace dans certains cas ? Pense-t-on que nos méthodes sont efficaces et que le taux de TMS/RPS est aujourd’hui au plus bas ?

Si nous sommes si sûrs que la prévention a toute sa place dans les plans de santé, c’est à plus forte raison. C’est en effet le but ultime : atteindre une prévention efficace et généralisée. Pour cela les 4 autres « P » doivent l’assister, et ils peinent à réussir car ils sont employés avec des méthodes parfois très contestables. Commençons par étudier les problématiques d’une santé « Personnalisée ».

Voir les problèmes dans :

Sources :
https://gnius.esante.gouv.fr/fr/strategie-dacceleration-sante-numerique